L’air comprimé est une énergie coûteuse.
Le kW heure pneumatique est jusqu’à 20 fois plus cher que son homologue électrique !
L’optimisation de la consommation d’énergie d’une installation d’air comprimé est donc une préoccupation essentielle pour les industriels.
La liste des actions à contrôler et à mener est longue.
En premier lieu, le compresseur, qui est le principal consommateur d’énergie. Pression du réseau, nouvelles technologies, récupération de chaleur restent les principales pistes.
S’ensuit la chasse aux fuites.
Elles représentent le 1er poste de dépense post-compression puisqu’elles sont comprises entre 40 à 50 % (*) de la production d’air par l’ADEME.
Les sécheurs par adsorption sans chaleur, gros consommateurs d’air peuvent tout naturellement être optimisés par l’adjonction en «retrofit» d’un économiseur d’énergie ou, le cas échéant, remplacés par des sécheur à régénération par apport de chaleur, bien plus économes en énergie.
L’isolement automatisé par tranches horaires de réseaux inutilisés et la mise en place de purgeurs sans perte d’air, viendront également compléter la panoplie des dispositifs indispensables à une gestion maîtrisée des coûts d’exploitation du réseau d’air comprimé.
Enfin, la mesure du débit consommé, par atelier ou par machine, viendra renforcer, par un contrôle en continu et une analyse, la surveillance des coûts et la prévention de toute dégradation des améliorations apportées.
(*) www.ademe.fr