Deuxième volet consacré à la rosée qui nous l’espérons n’aura plus de secrets pour vous.
Le point de rosée possède un piège dans lequel tombent volontiers les novices et qui consiste à comparer 2 échelles totalement différentes :
- L’échelle des températures de rosée qui croit de façon linéaire (degrés Celsius) - L’échelle des teneurs en vapeur d’eau qui est exponentielle. (*)
Prenons 2 exemples avec chacun un écart de 20°C de point de rosée.
de -40°C à -20°C, la valeur passe de 0,117 g/m3 à 0,885 g/m3 soit : + 0,77 g/m3 de +35°C à +55°C, la valeur passe de 39,29 g/m3 à 103,45 g/m3 soit: + 64,16 g/m3
L’on voit bien ici que les 2 échelles sont totalement dissociées.
Ces valeurs prennent toute leur importance lorsqu’il s’agit de sélectionner un sécheur par adsorption.
En effet, tous les sécheurs sont calculés sur une température d’entrée d’air de 35°C (soit 39.29 g de vapeur d’eau par m3 comprimé) et utilisent un débit d’air de régénération moyen d’environ 15% pour extraire (39,29 - 0,117) = 39,173 g/m3.
En été par exemple, si la température d’air comprimé “grimpe” jusqu’à +55°C , le sécheur se retrouvera sous-dimensionné d’un facteur de (64,15 / 39,29) : 163%. Dans ces conditions il ne sera pas étonnant, de voir se détériorer rapidement de point de rosée, la charge de dessicant et voir de l’eau liquide apparaître dans les canalisations en aval du sécheur.
Nous espérons que ce rapide tour d’horizon du point de rosée vous sera utile pour vos démarches technico-commerciales. N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande d’information complémentaire.
(*) La table des poids de vapeur d’eau saturante est téléchargeable sur notre site à l’adresse : https://www.partenair.fr/modules/partenairmanuel/pdf/rosee